Samedi 29 mai 2010 à 14:58

Je suis malade, malsaine, accro', addict, droguée. Malade à s'en taper la tête contre les murs, malsaine à en avoir des sueurs froides la nuit, accro' à la défonce, addict de la tête qui tourne, une droguée de l'amour. Je m'emporte je délire. Je suis complétement dépendante. J'en ai des insomnies, des crises d'angoisse, de panique, des convulsions. Je vis au jour le jour, tête baissée, cerveau déconnecté. J'ai le coeur dans les tempes, ça cogne, ça palpite, ça fait s'écrouler par terre en riant, c'est nerveux, saccadé, ça ne ressemble à rien. Reviens-moi vite avant que je ne sombre irrémédiablement dans la démence.


La réalité c'est l'illusion créée par l'absence de drogues.

Picture : Le spectre de Mademoiselle C.

MademoiselleCamille

Mardi 18 mai 2010 à 21:11

http://les3pommesdemademoisellec.cowblog.fr/images/TPMC/TPMCAdele-copie-1.jpg
Oh Adèle, mon Adèle. Depuis combien de temps nous connaissons-nous ? Combien de temps nous sommes-nous oubliées ? Combien de fois nous sommes-nous perdues ? A dire vrai étant enfant, je ne voyais en vous qu'une immonde chipie, une peste aux cheveux bouclés. Et maintenant, maintenant je vous adore Adèle. Nos retrouvailles singulières et imprévisibles avaient un je-ne-sais-quoi de singulier. Un coup du destin pour rattraper cette affreuse vison que j'avais de vous. Mon Adèle, je vous ai redécouverte, j'ai réappris à vous connaître, à vous aimer. Oh Adèle vous provoquez en moi mille et une émotions, toutes à la limite de la descence. Ma raison doit-elle prendre le pas sur mes sentiments ? Car oui Adèle, je ne le sais que trop bien, c'est un autre qui hante vos pensées et torture votre âme. Qu'importe. Adèle, je n'en puis plus, je vous aime.

 
Les passions abaissent, la passion élève.
Picture : Mademoiselle C. Herself.

MademoiselleCamille

Dimanche 2 mai 2010 à 17:49

Je voudrais avoir mal, si mal que la douleur anesthésierait ma conscience. J'aurai si mal que je ne pourrai prêter attention à tes paroles ou à tes gestes irréfléchis. J'aurai si mal que ton existence même me serait étrangère. J'aurai si mal que je n'aurai pas à me cacher dans la pénombre pour  pleurer toute les larmes de mon corps. Bas le masque, c'est finit les excuses. C'est de ta faute. C'est toi qui ne va pas. C'est toi qui n'est pas parfait. C'est toi qui détruit jour après jour ce que j'essaye de devenir. Ça s'arrête là. Jamais plus je ne pardonnerai.
 

J'ai le coeur gros, et plus tellement de place pour tes abominations.

MademoiselleCamille

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