Oh Adèle, mon Adèle. Depuis combien de temps nous connaissons-nous ? Combien de temps nous sommes-nous oubliées ? Combien de fois nous sommes-nous perdues ? A dire vrai étant enfant, je ne voyais en vous qu'une immonde chipie, une peste aux cheveux bouclés. Et maintenant, maintenant je vous adore Adèle. Nos retrouvailles singulières et imprévisibles avaient un je-ne-sais-quoi de singulier. Un coup du destin pour rattraper cette affreuse vison que j'avais de vous. Mon Adèle, je vous ai redécouverte, j'ai réappris à vous connaître, à vous aimer. Oh Adèle vous provoquez en moi mille et une émotions, toutes à la limite de la descence. Ma raison doit-elle prendre le pas sur mes sentiments ? Car oui Adèle, je ne le sais que trop bien, c'est un autre qui hante vos pensées et torture votre âme. Qu'importe. Adèle, je n'en puis plus, je vous aime.
Les passions abaissent, la passion élève.
Picture : Mademoiselle C. Herself.
Picture : Mademoiselle C. Herself.
Je t'aime, je t'aime, je t'aime !