J'ai pas pu choisir la famille, j'ai pas su choisir mes amis. C'est une lame glacée et émoussée est allée se planter tout droit dans ma nuque. Une plaie nette, sans bavure. Pas une goutte de sang, mais oh! combien de larmes. A toi, je passais tout : tes humeurs, tes absences, tes piques minables & tes remarques à la con. Tout. J'ai même ris au nez de celui que j'aime, croyant dur comme fer à notre amitié. Je t'ai fais passer avant lui. Et pourquoi ? Pour des messes basses, des critiques, des mensonges, et pour finir en apothéose, une trahison lâche. Je veux pas dire, mais ça sent le prémédité. Alors toi et ton coup d'un soir empâté, tapez-vous une bonne baise et allez voir ailleurs si j'y suis. Si tu voulais un bouc émissaire, paye toi un chien ou un radis si tu veux, parce que moi j'ai déjà trop donné. Et un dernier conseil d' "ami" : Ton putain de cran et ton honnêteté légendaire, c'est fictif. Fallait pas t'en vanter. Au fond, tu vaux pas mieux que tous ceux que tu méprise tant. C'est triste, mais j'y croyais. Dommage.
Le pire, c'est que tu sais, tu feins l'ignorance.
Picture : Mademoiselle, le coeur lacéré.