Tu dis que tu sombres, que tu t'enfonce chaque jour un peu plus dans ta solitude. Tu souffres, tu pleures, tu te renfermes lentement sur toi même. Une fleur qui fanerait prématurément avant d'avoir pu atteindre le point culminent de sa beauté en somme. Je peux t'offrir une illusion de bonheur, un semblant de pause avant de retomber inexorablement au fond du gouffre. Mes lèvres te délivreront ta dose de morphine qui t'assommera au moindre contact. Je te rendrais incapable de détourner ton regard du mien, incapable de t'arrêter sur les innombrables cicatrices qui marquent ton corps. Mes bras t'étreindront avec toute la tendresse que je peux t'offrir et la force d'une camisole. Collée contre moi tu ne respirera que mon parfum omniprésent, au rythme affolé des battements de mon coeur.